Elle s’appelle Ruby, c’est le nom du film qui m’a enchantée par sa simple bande-annonce. Un film un peu sentimental sans doute, mais cela fait du bien une fois de temps en temps.
Calvin Weir-Fields est un jeune homme que tout le monde dit génial. Écrivain autodidacte ayant raté sa scolarité en beauté, il est une belle représentation du surdouée difficile à sociabiliser. Il n’a pas d’ami et n’en a pas besoin, ses seules fréquentations se résument à quelques personnes : son frère Harry, son éditeur.
Calvin voit un psychiatre pour l’aider à vivre son isolement et notamment se remettre de sa rupture récente. Mais son réel problème est de ne pas réussir à écrire son deuxième roman. Le docteur Rosenthal lui conseille alors de raconter en une feuille l’histoire d’un personnage qui rencontre et aime le chien de Calvin.
La page se transforme alors en une centaine de pages tapées sur une vieille machine à écrire. Elles racontent la vie de Ruby Sparks, la fille de ses rêves, le personnage dont il tombe amoureux malgré lui.
Et un beau matin, Ruby est là, elle vit chez lui.
Calvin contrôle Ruby, il est son créateur mais il n’a aucune envie qu’elle change. C’est ainsi qu’il l’aime. Seulement dès qu’une difficulté se présente dans leur relation, il est tenté d’ajouter une ligne au récit pour transformer Ruby. Il veut son bonheur mais les choses ne sont pas aussi simples.
Elle s’appelle Ruby finit par poser la question des relations amoureuses où la frontière entre ce qu’on veut de mieux pour l’autre et ce qu’on veut de mieux pour soi se fait ressentir. Le bonheur de l’autre, c’est un peu celui qui nous arrange.
Calvin a rencontré la femme de sa vie, la femme parfaite pour lui, maintenant il ne faut pas tout gâcher.
Vous l’aurez compris, j’ai beaucoup aimer ce film. Je vous le conseille réellement car le jeu est bon, les personnages sont géniaux, l’histoire est bien menée et la fin est réussie et la bande originale plaira aux francophones.
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