Le 1er mai 2015 commence l’exposition universelle Milano 2015. La ville aujourd’hui se prépare pour accueillir 147 participants officiels. 

Les très attendus pavillons se mettent au couleur de la thématique de cette édition : Nourrir la planète, Energie pour la vie.

L’exposition universelle se pose alors sous le signe de l’alimentation, de l’agriculture raisonnée et durable. Quoi de plus naturel pour une exposition universelle en Italie où la culture culinaire tient une place aussi importante ?

A moins d’un an avant l’événement, la communication autour de Milano 2015 devient de plus en plus visible. Les Parisiens ont certainement aperçu de grandes affiches dans les transports en commun vantant la beauté du paysage italien. Pour ceux qui fréquente les kiosques de magazine, il n’est pas rare de trouver une édition spéciale Italie ou Milan dans les revues de voyage et de design.

Et quoi de mieux pour promouvoir un événement que de rebondir sur un autre ?

Voici une campagne de visuels que j’ai découverte grâce à Laurent Antoine LeMog avec qui j’ai le plaisir d’échanger sur les réseaux sociaux. Nous nous accordons à dire que sans être amateur de football, on ne peut être que charmé par ces habiles montages photographiques. Le concept est peu trop facile peut-être, mais il fonctionne bien !

Ainsi chacune de ces affiche met en scène un végétal, un aliment, sous la forme d’un ballon. Une phrase en légende attire l’attention :

Noi tifiamo Italia (et il Mondo). E tu ?

We support Italy (and the world). What about you ?

Pendant que les yeux sont rivés sur le Brésil, voilà de quoi ne pas oublier l’Italie !

Notons que compte-tenu de la thématique de Milano 2015 et de l’actualité autour de l’organisation de la Coupe du monde de la FIFA au Brésil, il est facile de voir les deux lier pour des raisons sociales et sanitaires. Cependant, l’organisation d’un événement tel qu’une exposition universelle n’a pas beaucoup de chose à envier en terme de logistique de moyens demandés. N’est-ce pas ironique de déployer tant de moyens dans une économie en difficulté pour promouvoir l’agro-alimentaire du futur ?