LeWeb12 : Oriboo, jouet sportif, interactif et connecté

Oriboo est un produit suédois qui a attiré mon attention car il était… mignon. Oui, on ne se refait pas. Comment résister à ce petit truc mignon qui te regarde avec des yeux lumineux ? La curiosité a fait le reste, voilà que j’entre sur le stand et assiste à une petite démonstration de ce jouet interactif.

Enfin un truc fun sur ce salon. Pendant que chacun essaie de te présenter la nouvelle révolution numérique (encore), avec des choses qui se résument à “nous sommes le nouveau Facebook de trucbidulechouette”.

Oriboo est un objet curieux venu directement de Suède. Cette sphère colorée est munie d’un côté de deux yeux tandis que le dos montre un écran semblable à celui des tamagocchi. Graphiquement, cela me rappelle énormément les billes de billard américain n°8 qui répondent à tes questions existentielles.
Cela ne m’étonnerait honnêtement pas que l’inspiration du design de l’objet soit directement inspiré de la bille connue de tous.

Oui ou Non ?

Plusieurs jeux sont disponibles à l’intérieur de la balle. Celui que j’ai vu consistait à bouger et tirer les fils en fonction du mouvement des yeux de la figurine. Si vous voulez une vidéo de démonstration, je vous invite d’ailleurs à voir cette petite vidéo.

Pour vous prévenir avant que vous ne sautiez dessus, il faut être conscient de quelques petites choses :

  • on a besoin de beaucoup de place
  • cela coûte environ 100 euro.

C’est intéressant de voir tous ces objets numériques qui finalement retournent vers un usage où il faut donner de sa personne et beaucoup bouger. Aujourd’hui c’est cool de donner de grands objets qui font exécuter de grands mouvements.
Au printemps 2013, cet objet sera connecté au Web et disposera d’un service pour se battre avec ses amis qui disposeront eux-mêmes d’un Oriboo.

Le public visé ? Les enfants, les adolescents, les jeunes adultes… Mais je ne sais pas si j’aurais tellement confiance à convier cet objet pas si léger enfilé d’un ruban en plastique. C’est dangereux, non ?
Je ne peux alors pas m’empêcher de penser aux Yo-Yo qu’on nous confisquait à l’école, car ils étaient trop dangereux à cause des figures que nous exécutions. D’un côté, ils n’avaient pas tort puisque le Yo-Yo est à l’origine une arme au même titre que le boomerang.

Autrement, pour tout de même parler du plus important : j’en veux un.


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