“Le dernier vol”, un film de Karim Dridi

19190726.jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20091029_124955À l’origine j’étais partie pour aller voir Avatar mercredi matin. Je voulais y aller très tôt pour éviter la foule. Mais malheureusement la séance de 11h00 n’était pas en projection 3D. Avatar, si je dois le voir, autant que ce soit en 3D.

J’ai donc opté pour Le dernier vol de Karim Dridi avec Marion Cotillard et Guillaume Canet.

Synopsis

Sahara français, 1933.

Nous sommes dans l’un des postes avancés de l’armée française au milieu du Sahara. Antoine Chauvet y est lieutenant et a développé une certaine proximité avec les locaux. Le supérieur hiérarchique, nouvel arrivant et ambitieux n’approuve pas tous les comportements d’Antoine. Arrive en avion Marie Vallières de Beaumont (plus frenchy comme nom, tu meurs), pilote et aventurière, elle est venue chercher Bill Lancaster qui s’est écrasé dans le Ténéré dans une tentative de record d’aviation en solo entre l’Angleterre et l’Afrique du Sud . Elle cherche le soutien de l’armée française qui a du mal à le lui céder.

Commentaires

La presse n’a pas l’air d’avoir beaucoup aimé ce film, adaptation du roman Le dernier vol de Lancaster de Sylvain Estibal. Je n’ai pas lu ce livre, j’ai un peu de mal avec la littérature française contemporaine. Le personnage de Bill Lancaster est historique, la France a réellement eu des postes avancés au Sahara, joli trame de fond et décor magnifiques. Bande son agréable.

On peut déplorer le manque de dynamisme, c’est sûrement ce que la presse n’a pas aimé. C’est sûr que lorsqu’on a été voir Avatar juste avant, on trouve Le dernier vol réellement plat. Cela ne m’a pas gênée. En fait j’ai même plutôt aimé le film. Il est construit comme un de ces romans qui ne nous a pas forcément transporté dans de merveilleuses aventures à travers la Terre du Milieu, mais qui nous ravit à la dernière page. C’est une belle histoire, le film que je regarderais bien de nouveau avec un bon chocolat chaud.

N.B : séance de 11h00 le mercredi de la sortie, on était 5 dans la salle dont deux dames associales qui m’ont regardé d’un mauvais oeil quand je me suis assise.

Bande-annonce


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