Remettre la doublure de sa veste, c’est céder.

Je vais admettre quelque chose, je déteste l’été. Il fait beaucoup trop chaud, c’est pollué, on ne respire pas, on sue énormément en vélo. En revanche, l’automne et le printemps sont sans aucun doute mes saisons préférées. Il y a du soleil qui réchauffe, du vent frais qui nous revitalise. J’aime aussi voir la nature en transition, qui se prépare à une nouvelle époque. C’est un entre-deux que j’aime et dans lequel je suis à l’aise. D’ailleurs, si on ne pouvait porter que des vêtements de mi-saison toute l’année, cela m’irait très bien.

Cette année l’automne sonne de manière quelque peu symbolique pour moi. En même temps que vient l’automne, nouvelle période de l’année, vient aussi une nouvelle ère dans ma petite vie. Je quitte mon travail, je vole de mes propres ailes, et je pars à la conquête de nouvelles aventures.

Longtemps, j’ai ressenti cette bougeotte comme une sorte de défaut qui pouvait me pénaliser. Je craignais l’instabilité, ou le fait de ne pas paraître fiable du tout. Mais au fur et à mesure des années, j’ai plutôt remarqué que j’avais un besoin d’évolution constante. Je ne peux pas admettre de ne pas changer, de ne pas m’améliorer. C’était d’ailleurs le thème de mon discours de départ : tout cela n’est qu’une étape, et il est temps de passer à autre chose. Chaque expérience nous apporte du changement et nous apprend quelque chose pour mieux rebondir.

Souhaitez-moi bonne route ! :)