L’automne, le froid où l’on trouve du réconfort

Pour plusieurs raisons, l’automne est l’une de mes périodes préférées de l’année. C’est la saison où je préfère m’habiller (les looks d’automne sont trop cools), et cela a toujours été une forme de renaissance pour la grande allergique aux pollens que je suis. Surtout, l’automne c’est aussi le renouveau en quelque sorte. La période de la rentrée des classes, des nouvelles activités… en ce qui me concerne, il y a beaucoup de bonnes nouvelles dans ma vie qui correspondent à l’automne.

Alors que peut-être, ces feuilles que je vois tomber, me rappellent aussi simplement ces bons moments.

En demi-teinte.

Cette année, je me sentais déjà plutôt (bien bien fatiguée), et quelques problèmes de santé m’ont mise une sacrée claque dans la figure. On a beau se dire que l’on n’est pas surhumain, s’en rendre compte avec un diagnostique chez le médecin est encore plus efficace. Cela me rappelle un peu mon épisode de burn-out, où c’est finalement le fait que le médecin l’écrive sur la feuille de soin qui m’a fait réaliser que je devais agir.

Là, je continue le tri dans ma vie. Je délègue un peu plus, je me mets en route pour changer un peu structurellement mon boulot et surtout l’adapter à mes nouvelles aspirations, mes nouveaux projets.

En 5 ans de freelancing, je suppose que l’on évolue, et que l’on n’a pas les mêmes attentes vis-à-vis de son travail, ou simplement par rapport à soi-même. Apprendre à ne pas tout contrôler à 100%, c’est aussi apprendre à mieux répartir les travaux, et surtout pas uniquement tout garder pour soi. Auparavant, j’ai beaucoup dit “je veux bien partager les bénéfices, mais je ne veux pas partager mes problèmes”.

Aujourd’hui, au-delà de l’idée que je serai certainement plus efficace à partager aussi mes problèmes, je me rends compte que c’est simplement nécessaire pour tenir sur le long terme. Au bout de 5 ans, je ne me vois absolument pas changer de métier, ou simplement retourner en agence ou internalisée dans une entreprise !

Se regarder, à nouveau.

J’ai beau avoir une tendance à l’introspection, j’ai réalisé que j’avais aussi une fâcheuse tendance à me mentir. Sur mes envies, sur mes émotions, sur mes réelles aspirations dans la vie. C’est en me bridant (jeu de mot interdit), que je me fais finalement du mal. Une part de moi a décidé d’accepter les choses, et de jouer avec.

La liberté c’est de savoir danser avec ses chaînes.

Friedrich Nietzsche

J’ai le sentiment de devoir continuellement à réapprendre à vivre avec moi-même. Remodeler ma vie en fonction des mes changements. C’est donc ça grandir ?

Une constante réconfortante.

Pourtant, il a beau nous arriver des aventures au quotidien, plus ou moins agréables, je ne mesure jamais assez ma chance d’être entourée de personnes qui me sont chères, et qui me soutiennent dans mes doutes et mes joies. Merci !


Publié

dans

par

Étiquettes :

Commentaires

Laisser un commentaire