J’ai lu, ou plutôt j’ai écouté Constellation d’Adrien Bosc. Je crois que je vais également le lire, pour mieux profiter de ce récit que j’ai vraiment apprécié. Ces quelques quatre d’écoute ont duré pour moi plusieurs semaines. J’ai même volontairement arrêté mon écoute à un moment où décollait mon avion pour Dublin. J’avais estimé à ce moment là que ce n’était peut-être pas une bonne idée d’avoir dans les oreilles le récit d’un célèbre crash aérien pendant que j’étais moi-même au bord d’un avion de ligne.
Initialement j’écoute des livres, des fictions, pour m’occuper lorsque je cours et aussi pour m’endormir le soir. Cela me permet de me concentrer sur quelque chose et de me distraire tout en reposant mes yeux. Pour la course à pied c’est assez simple, c’est un peu comme si j’écoutais un conteur. Mon esprit se détourne alors assez facilement de l’effort.
Malheureusement il y a des inconvénient à écouter un livre, surtout sur un iPod Shuffle. On ne sait pas trop où on en est, on ne voit pas si on avance vraiment dans la pagination ou pas. Et lorsqu’on loupe un élément, on hésite beaucoup à retourner en arrière de peur que le chapitrage nous ramène beaucoup trop loin dans le temps.
Pourtant j’ai trouvé Constellation quelque peu magique. Cette histoire d’un avion dans lequel périt à la fois Marcel Cerdan, Ginette Neveu qui sans cet événement disposaient déjà d’un destin incroyable. L’entremêlement de ces incroyables hasards de victimes, et de personnes sauvées in extremis, de découvertes mystérieuses, rendent Constellation plus passionnant avec ses 198 pages que les six saisons de Lost.
> Constellation – Prix de l’Académie Française 2014, 198 pages, 18,00 €
Image : Un Lockheed Constellation, L-1649 Starliner, pendant un vol de test à la fin des années 50
Laisser un commentaire
Vous devez vous connecter pour publier un commentaire.