À l’occasion des 40 ans du groupe Quick, ce dernier décide d’organiser une exposition prospective à la Galerie VIA jusqu’au 29 mai 2011. …Une quoi ?
L’idée est de ne pas se tourner vers le passé du groupe mais plutôt de voir son potentiel avenir. Alors allons 40 ans en avant et voyons ce que tout cela devient en 2050.
Des jeunes d’environ 20 ans projètent leur avenir
Pour imaginer et réfléchir sur les scénarios (scenarii, je sais) de notre potentiel futur, on demande à des groupes d’étudiants en architecture, en paysagisme et en design de projeter quelles pourraient être les problématiques de demain. J’ai posé quelques questions par rapport à l’ensemble du projet, Valérie Raynale (Responsable de la communication institutionnelle et relation presse) nous explique que les projets proposés témoignent d’une “projection de l’avenir assez sombre de la part des étudiants […] l’alimentation à une vocation sanitaire”.
En effet, la plupart des projets deviennent quasiment végétariens. C’est le cas de Quick Growth réalisé par Jeanne Boulanger (étudiante en architecture) qui propose une culture des aliments dans le restaurant même afin de lui permettre une autosuffisance. Aucune vache sur la maquette présentée. On peut alors imaginer un restaurant végétarien ou bien la nécessité de toujours faire venir la viande de l’extérieur.
Ainsi les problèmes de manque croissant d’espace et de surface cultivable se ressentent dans chacun des projets. Pourtant les projets d’architecture paraissaient tous gigantesques en terme de surface. “C’est un parti pris des étudiants. Les architectures sont plus grandes mais moins nombreuses“. Un argument qui se vaut si on suppose que l’urbanisation va s’accentuer encore et encore. Ce dont on ne doute pas.
Un produit qui évolue
Bien entendu les projets de design culinaire m’ont intéressée. On ne se refait pas. L’un d’eux m’a paru tout à fait intéressant, c’est presque la star de l’exposition : Le tressage de déchets alimentaires par Adrien Leroy (ESAD Reims).
L’idée par du l’emballage du sandwich tressé à partir d’éléments habituellement jetés mais qui font tout l’intérêt esthétique et culinaire du sandwich. Le sandwich prend ainsi une note de fraîcheur qui fera certainement du bien aux consommateurs de 2050. En plus, il paraît que c’est un très bon sandwich.
Allez voir l’exposition !
Bien sûr l’expo comporte beaucoup plus de projets. Certains sont même très intéressants. Je pense notamment à l’imprimante à sandwich qui flotte dans les airs (ça c’est futuriste).
L’initiative de s’imaginer les scénarios du futur font de l’exposition un moment enrichissant qui nous amène également à une réflexion sur notre présent. L’avenir paraît sombre, certes, mais chacun des étudiants a su trouver des solutions qui améliorent le quotidien : un “optimisme lié au progrès“.
Que vous aimez Quick ou pas, si vous êtes intéressés par le design, par l’architecture ou par la nourriture, n’hésitez pas, c’est jusqu’au 29 mai 2011.
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