Ces jours où j’ai réussi à reprendre la lecture

Ce ne fut pas évident du tout. J’ai même sérieusement ressenti un manque ces derniers mois de ne pas parvenir à réellement lire. Ce n’était pas l’envie qui me manquait, car « la lecture, c’est l’évasion » comme dirait Thomas, mais vous ne connaissez pas forcément Thomas. Et ce manque d’évasion quand je n’ai pas réellement bougé géographiquement durant des mois, ce fut un enfer.

Réellement, je crois que mon cerveau a décroché. Le tien aussi ? Ma capacité de concentration est tombée dans les abysses pour finalement se laisser porter par les méandres de… je disais quoi déjà ? Je suis donc très peu allée au cinéma également (1 fois depuis septembre), je suis incapable de tenir devant un film à la maison plus de 20 minutes sans devoir faire une pause, et je regarde ses séries sans me souvenir de l’épisode précédent. Au moins, côté lecture, c’est revenu. Et bon sang cela fait du bien de sentir son cerveau fonctionner à peu près efficacement de nouveau. Je me suis même sentie créative sur certains points.

Jusqu’ici, je dirigeais toute ma capacité vers le travail, plus par priorité de survie que pour un quelconque goût pour ce que je réalise à titre professionnel. Même si je dois admettre que ces dernières semaines, les projets intéressants qui stimulent mon intérêt éclosent dans mon quotidien. Peut-être est-ce lié ? Y aurait-il un cercle vertueux indirect où tout simplement, lorsque je suis stimulée et intéressée, j’arriverais à mettre en place un peu de fun qui ensuite attire le fun ? Vous avez la zone de commentaire(s) en bas de ce billet pour apporter votre grain de sel à cette réflexion.

Très de bavardages, je vous raconte un peu mes dernières lectures.

Les sentiments du Prince Charles, Liv Strömquist

Bande dessinée offerte par une de mes amies les plus chères, Les sentiments du Prince Charles propose une série d’anecdotes revus sous un œil un peu différent. Je ne sais pas si « anecdote » serait le bon terme. Ce sont des mises en scène de situations, d’histoire vraies, sous la perspective du rapport homme/femme. Mais c’est pas bobonne qui va vous en dire plus.

Storybrand, Donald Miller

Storybrand fait partie des ouvrages que l’on cite beaucoup mais que peu de personnes ont réellement lu, du moins en entier. Un de mes projets pour le boulot du moment est de replonger dans ces livres de référence que l’on se targue de citer à la moindre conférence ou slide power point. Seulement, en tant que personne qui passe son temps à raconter des trucs, je suis bien placée pour savoir que l’on fait dire à peu près ce que l’on veut d’un extrait de discours.

J’ai envie de dire que Storybrand a réellement créé un effet avant/après dans mon point de vue sur le marketing, mon travail et sur ce que je réalise pour les autres. Il y a un aspect méthodique pas du tout contraignant, au contraire, c’est une suite de clef réellement facile à mettre en pratique et qui poussent justement à les appliquer à nos propres situations tout en faisant preuve de la créativité qui fait que l’on serait intéressant.

La rencontre, une philosophie, Charles Pépin

J’aime la façon dont Charles Pépin nous parle de ces moments fugaces mais si importants dans nos vies. Sous le prisme de la philosophie, citant des philosophes bien connus des élèves de terminal et avec des analogies contemporaines, Charles Pépin nous parle de la rencontre. Ce qui fait la différence entre croiser quelqu’un et le rencontrer. La rencontre amicale, la rencontre amoureuse, la rencontre du mentor, ces rencontres qui nous changent.

Je pense mieux ; vivre paisiblement et joyeusement avec un cerveau bouillonnant, c’est possible, Christel Petitcollin

L’écriture de Christel Petitcollin a un air rassurant où elle s’adresse directement au lecteur pour lui donner des conseils. C’est une lecture agréable mais c’est un livre qui a pour moi un peu trop de facteurs « effet barnum ». C’est un livre où le se sent rapidement impliqué même si l’on n’est pas concerné.

Je pense mieux est la suite de Je pense trop qui propose aux personnes dites « surefficientes » pour englober tous High quelque chose ou zèbre (je déteste ce terme) des outils afin de mieux appréhender leurs besoins et mieux communiquer en société sans pour autant abandonner sa propre personnalité.

L’adulte surdoué, apprendre à faire simple quand on est compliqué, Monique de Kermadec

L’adulte surdoué a pour moi été le livre anti effet barnum, à l’inverse des ouvrages de Christel Petitcollin. Je pense justement que c’est quelque chose qui peut être lu par tous, pourvu que le sujet de l’adulte surdoué l’intéresse. Écrit par une psychologue clinicienne, c’est un panorama de la situation actuelle concernant ces adultes qui ont été détectée – ou pas – durant l’enfance. Ce qu’ils deviennent, la façon dont ils apprivoisent le quotidien et leurs relations sociales (professionnelles ou privées). C’est un livre que j’ai apprécié pour sa présentation des High quelque chose comme étant tout sauf des X-men. Et que même si ce sont des profils singuliers car moins nombreux, ils ne sont pas pour autant des raretés façon Neo dans Matrix. Oui, c’est le paragraphe aux comparaisons cinématographiques des années 2000.

Le maître du haut château, Philipp K. Dick

Voici un des romans que j’ai acheté en me disant « a priori c’est un genre que j’apprécie et un auteur que j’aime bien », puis qui est resté des semaines sur une table. Et puis je l’ai finalement pris dans mes mains un samedi pour le parcourir en buvant mon café-post-marché-poulet-rôti-légume-frais-pourquoi-pas-un-saucisson-oh-il-y-a-des-figues-!. Et je n’ai pas décroché.

Le maître du haut château nous propose une réalité alternative où l’Axe aurait remporté la Seconde Guerre Mondiale, dans lequel les personnages sont très intéressés par un roman qui propose une réalité alternative où les Alliés auraient remporté la Seconde Guerre Mondiale.

Meta. (Pas Facebook, l’autre).


Sur ces mots, je vous laisse, j’ai plein d’autres choses à lire.


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