FIDAL lance 2 prix, un pour la photographie documentaire et l’autre pour les jeunes talents.
C’est à la MEP (Maison Européenne de la Photographie), spécialement ouverte pour l’occasion, que Mr. Dominique Davodet, Directeur associé chez FIDAL, est venu présenter ces prix.
Tout d’abord, FIDAL c’est quoi : Un cabinet d’avocats d’affaires regroupant pas moins de 1400 avocats en France, travaillant en France et à l’international et premier cabinet français dans le top 100 mondial. Autant dire que se lancer dans le mécénat semble être une étape logique pour toute entreprise ayant du poids et cherchant un certain rayonnement.
Un mécénat donne à la société, en menant une politique culturelle, une certaine visibilité. Et elle permet aussi, grâce aux travaux des futurs lauréats sélectionnés de montrer les valeurs auxquelles FIDAL sont attachées. C’est dans cette optique que leur premier fait d’armes dans le monde de la photo a été de soutenir l’ (excellente) expo Halsman au Jeu de Paume. Ce lieu emblématique pour tous les amateurs de Photographie fait se côtoyer de grands noms comme Halsmanh et des moins connus comme Omar Fast, toujours dans un souci de montrer la diversité de ce que la photographie a à offrir.
Vivre de son art n’est pas chose facile. À l’heure où les subventions publiques sont de moins en moins nombreuses, le mécénat d’entreprises privées devient une nécessité. Mais pourquoi la photo ?
Pour D. Davodet, la photo est un médium universel, plus visible et plus facile d’accès que l’art contemporain, par exemple. – Que celui qui n’est pas resté hermétique à au moins une oeuvre d’art contemporain me jette la première pierre. Personnellement, c’est un argument que je comprends tout à fait (quoique même en photo, dès fois…)
Passons au prix, maintenant. Deux prix pour deux jurys. Bien sûr FIDAL y est représenté, mais la société s’est bien entourée ; que ce soit des représentants d’institution (Jean-Luc Monterosso – Directeur de la MEP, Raphaële Mas – Chargé de Production au Palais de Tokyo), de festivals (Marion Hislen – Directrice du festival Circulation(s), Jacques Rocher – Fondateur du festival Peuples et Nature), des photographes (Théo Gosselin et Vincent Pérez) et des personnes du magazine Fisheye.
Les choses importantes à retenir en ce qui concerne ces prix :
– Pour le prix de la Photographie documentaire (s’adressant aux professionnels), une bourse de 20000€ et le lauréat aura 2 ans pour mener à bien son projet – Thème libre (Précision : le prix en lui-même aura lieu chaque année)
– Le Youth Photography Awards s’adresse à tous ceux qui désirent faire de la photographie leur métier. Le lauréat recevra une bourse de 5000€ pour concrétiser son projet (projet qui peut aller de l’édition d’un livre, au montage d’une exposition…). Quelques restrictions sur ce prix, il ne faut pas avoir fait d’expositions dans des musées et avoir moins de 40 ans (cette dernière n’a pas fait l’unanimité chez les personnes présentes à la présentation, arguant qu’on peut être jeune photographe et avoir quarante révolus ! Cette remarque est revenue suffisamment souvent pour que la règle sur les prochaines sessions soit peut-être plus souple).
Et comme FIDAL est spécialisé dans le droit des affaires, le gros plus de ces deux prix, c’est que chacun des lauréats aura droit à un accompagnement juridique (droit à l’image, fiscalité…). Un très bon point selon moi, allergique à toutes formes de paperasses. Vous avez jusqu’au 1er juin pour déposer vos candidatures. Si vous voulez plus d’infos sur ces prix, leur site : fidalphoto.org
Du 22 mars au 1er juin 2016:
dépôt des candidatures sur le site en version française et en version anglaise.
Mi-juin: jury.
Avant le 1er juillet: annonce du lauréat.
A terme, le but de FIDAL sera de construire une collection et de la faire vivre et circuler dans le monde entier. Un beau projet qui, on l’espère, s’inscrira dans la durée.
Article rédigé par Cécile, grand reporter de terrain quand elle veut bien faire le boulot à ma place
La photo d’illustration n’a aucun rapport avec la choucroute, je la trouvais juste géniale. Elle vient des fonds du San Diego Air and Space Museum Archive. Photographie de la collection Frank S. “Luke” Luqueer : un photographie dans le monde de l’aviation du début du XXe siècle.
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