Nous avons passé à peine quelques heures à Bayonne pour marcher dans le quartier du Petit Bayonne. Rues piétonnes et maison du XVIIIe siècle, nous ont accueillis dans la ville qu’on dit être la porte du Pays Basque.

Nos yeux furent attirés par la cathédrale vers laquelle nous nous sommes naturellement dirigés pour une visite.

Ces visites rapides sont à la fois frustrantes et reposantes. On se laisse porter sans programme et l’on visite ce qu’on a l’occasion de rencontrer. J’ai fait beaucoup de vacances à courir partir, comme pour battre le record du nombre de tableaux vus à la journée. J’admets que flâner au hasard me fait du bien. Certes, je manque sûrement des informations qui doivent être très enrichissantes, mais à ce moment c’est comme si j’avais besoin de silence. J’aime regarder tout simplement, sans discours contextuel, sans étudier au préalable ou longtemps après ce qui se trouve là.

C’est comme retrouver le lien du premier regard pour s’étonner de ce qu’on voit, sans nécessairement analyser.

J’ai tout de même vu les tableaux cathédrale Sainte-Marie qui représentent la fuite en Égypte selon Saint Matthieu (Mt 2, 13-23). J’ai également reconnu Jeanne d’Arc, et pris le temps d’admirer les clefs de voute décorées.

Pour preuve que l’improvisation a du bon, un arrêt par la plage sur le trajet de retour juste pour admirer le paysage, ça n’a pas de prix !