Pour profiter de mon dernier jour de jeune, du moins de mon dernier jour avec un tarif jeune au cinéma, je suis allée voir Vice-Versa, le Pixar qu’on aime tant et qu’il n’est pas bon de ne pas aimer. Même Legorafi, source d’information hautement pertinente et révélatrice de l’opinion publique, semble dire qu’il faut être sans cœur pour ne pas apprecier Vice-Versa ou Inside Out dans la version originale.
Alors Vice-Versa est un film d’animation pour tous les publics, y compris les adultes et peut-être surtout les adultes si on en croit l’avis général.
Seulement voilà, je n’étais peut-être pas dans le mood comme disent les autres, mais regarde Vice-Versa était passer 1h42 de moments plutôt étranges. Habituellement bon public, j’étais totalement extérieure aux réactions des autres personnes de la salle. J’entendais les rires, mais n’en étais pas la source. Il faut dire que je ne comprenais tellement pas la source des rires, que je me suis demandée au tout début d’où il venait jusqu’à comprendre que j’étais une des seules à ne pas trouver ce que j’avais devant moi absolument poilant. Peut-être est-ce pour cela que mon personnage favori était Sadness (j’ai vu le film en vo). J’ai adoré ses réactions, son rôle essentiel pour la joie, car les deux fonctionnent ensemble. Pour le reste, je ne sais pas. Tout était pour moi trop attendu, plutôt plat, sans rebondissement, sans surprise.
Je suis sans cœur.
Je vous rassure, j’ai pleuré devant Forest Gump.
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