Située non loin du Trinity College, la galerie nationale d’Irlande est une visite qu’il est difficile de manquer. On a peu d’excuse pour ne pas y passer : c’est central, c’est gratuit.
On s’étonne presque de découvrir une aussi grande bâtisse lorsqu’on entre. En effet, de l’extérieur la galerie nationale ressemblerait presque à n’importe quel immeuble de bureau. C’est pourtant loin d’être le cas. Le hall d’entrée tout en hauteur est traversée d’une structure qu’on retrouve de l’autre côté dans la cafétéria. C’est par ce grand escalier qu’on accède aux galeries où se déroulent les expositions en cours. Malheureusement, il semble que plusieurs parties étaient fermées au public. On reste sur sa faim de ne pas pouvoir parcourir l’ensemble de l’immense volume du bâtiment.
Dans “Masterpieces of the collection”, l’œuvre à ne pas manquer était certainement Une femme écrivant une lettre, avec sa servante (1670) de Johannes Vermeer.
Une autre partie était dédiée à l ‘exposition “Passion and Persuasion” représentant des figures religieuses catholiques peintes au XVIIe siècle.
Mais je crois que j’ai préféré l’exposition “From the Archives” à laquelle on peut accéder en montant ce très grand escalier. Coupures de journaux, photographies et croquis présentent l’histoire de la National Gallery of Ireland. On y apprend comment elle a été fondée, mais aussi les choix qui ont été faits concernant la restauration de certaines œuvres.
On y apprend par exemple la manière dont a été gommé le voile ajouté au tableau peint par Paolo Uccello La Vierge et l’Enfant (vers 1435-144) . À l’origine cet ajout de vêtement sombre avait été réalisé pour masquer des parties abîmées de la peinture. Il a été ensuite décidé d’effacer le tissu sombre et de restaurer entièrement le tableau afin de lui rendre l’apparence que l’artiste avait décidé.
La visite gratuite pour le public, et ouverte le lundi, peut se faire de manière relativement rapide. En effet si on ne regarde pas chaque œuvre très attentivement, il s’avère que si vous vous retrouvez dans ma situation, peu de salles sont ouvertes. La salle dédiée aux sculptures semble n’être qu’un couloir où on passe pour chercher la sortie. Il y a peu de mise en valeur de cette partie de la collection.
Je reste donc sur ma faim, mais je reviendrai !
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