Uspide Down n’est pas le titre de la célèbre chanson de Diana Ross et cela n’a même aucun rapport. Je vais plutôt vous parler du film qui sort en France ce mercredi 1er mai et que j’ai pu voir en avant-première grâce à la bonne grâce de quelques personnes. Cela tombait bien, la bande-annonce du film m’avait enchantée et j’attendais avec impatience sa sortie.
Upside down
Boy, you turn me
Inside out
And round and round
Upside down
Boy, you turn me
Inside out
And round and round
Bon sang, encore Diana Ross, mais nous ne sommes pas si loin de ce qui est conté dans la chanson. J’ai tenté de définir ce film en quelques mots et voilà ce qui me vient en tête : visuellement splendide, un conte de fée à 60 millions de dollars, un concept extrêmement fertile pour un univers étendu.
Nous avons deux mondes très proches et disposant chacun de sa propre gravité. Quand on vient d’en bas, on subit la gravité du bas, quand on vient d’en haut, on subit la gravité du haut. Les mondes ne se mélangent pas et les personnes qui les habitent encore moins. Le monde d’en haut est prospère tandis que celui du bas revend son pétrole pour une bouchée de pain. Le seul et unique endroit où les deux mondes sont en contact est cette tour qui appartient à la société Transworld.
Un contact a pourtant existé pendant plusieurs années entre deux personnes amoureuses, Eden (haut) et Adam (bas) qui se rencontrent aux sommets de deux montagnes qui se rejoignent. Le réalisateur Juan Solanas confie que l’idée de ce film lui vient de cette seule image lui étant venue en tête un jour. L’image d’un homme en haut d’une montagne, et d’une montagne inversée où se trouve une femme.
Ce monde est absolument imaginaire. Pourtant sa construction bipolaire et les relations entre les sociétés sont des miroirs convainquant de ce que nous voyons au quotidien. En ce sens, ce film d’1 heure et 45 minutes est une merveilleuse base pour la construction d’un univers étendu et d’histoires parallèles d’une grande richesse.
Autre chose, ce film est beau. Bien entendu ces images sont impossibles mais leur poésie mérite largement le détour. Pendant le film, j’ai pensé aux nuages qui se mélangent chez Caspar David Friedrich et au Petit Prince. Pourtant ces références sont insuffisantes pour vous décrire l’intensité de ces images.
Allez voir le film, il n’est pas impossible qu’il devienne culte.
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