Depuis que j’habite dans une zone me permettant d’aller travailler sans emprunter une voie ferrée, j’ai redécouvert par le vélib’ le plaisir de pédaler. J’allais pourtant au collège en vélo qu’il fasse beau ou qu’il pleuve, ce devait donc être une considération totalement adulte de me dire qu’il fait trop froid.
En réalité, j’ai arrêté de faire du vélo quand je me suis installée dans le centre de Nantes et que je ne comprenais jamais où je pouvais rouler ou non entre les trams, les voies de bus et les Nantais qui traversent la route n’importe comment. Pourtant, j’aime vraiment faire du vélo.
Depuis un an, c’est la grande interrogation. Acheter ne pas acheter, rester en vélib’ pour investir… Il est certain qu’aller avec son propre vélo est beaucoup plus efficace surtout lorsque j’ai la chance d’être quasiment uniquement en piste cyclable entre mon domicile et mon bureau. S’il faut choisir, autant prendre un vélo fait pour la ville sur lequel je serai à l’aise et avec lequel je ne peinerai pas à monter les trottoirs. L’option VTC semble la meilleure pour faire à la fois de la route et pouvoir aller sur les petits chemins de terre si nombreux dans la zone entre Paris et Vincennes.
Après avoir longtemps été vexée par la page “vélo femme” de Decathlon qui affichaient uniquement des vélos électriques, j’ai aussi regardé du côté des vélo dit de route mais je ne voyais pas l’utilité d’investir autant pour de l’utilitaire. Contrairement à d’autres, je ne compte pas préparer le triathlon mais seulement profiter d’un vélo pour des déplacements quotidiens et ainsi me maintenir un peu en forme.
J’ai donc longtemps été attirée par le principe du vélo hollandais, celui qui a été totalement conçu pour la ville et le quotidien. Du choix, il n’en manque pas, mais il faut compter bien 500 euro pour un vélo neuf et il faut bien ça pour s’accorder le luxe d’un beau vélo confortable. Heureusement, certaines offres d’occasion sont également très bien.
Chez TulipBikes, on présente le vélo de la même manière qu’un sac de cuir de luxe sans étiquette de prix au Printemps de la mode. Mannequins bien habillés, vues sur la ville, dynamisme… si Festina n’avait pas décidé de faire sa pub avec Richard Virenque pour promouvoir leur état de chronomètre officiel du Tour de France 2013 (fallait oser), les deux marques auraient presque pu s’associer.
Il est vrai que je croise de plus en plus de vélo au look vintage en simple décoration dans les boutiques de vêtements. Une campagne H&M pour le printemps 2013 semble confirmer cette tendance.
La mode masculine et le vélo vont ici de paire. Quechua n’a qu’à bien se tenir !
Mais on ne s’arrête pas à une simple collaboration avec la marque de prêt-à-porter scandinave puisqu’elle la boutique revend une collection de vêtements dont l’égérie n’est autre que Badley Wiggins (par Fred Perry), le champion olympique et dernier vainqueur du Tour de France.
Le vélo semble allier tous les critères à la mode en ce moment : retro, écologique, bon pour la santé. Il y a l’air d’avoir une forte préférence pour les vélo à pignon fixe alors que c’est tellement bien d’avoir des freins, sauf si on veut avoir l’air de sortir du film Les Triplettes de Belleville.
Enfin puisque j’étais partie pour vous raconter un peu ma vie, je vous présente le vélo qui sera le mien dans un futur proche.
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