Les beaux jours, les beaux jours ! Youpi !
Vous n’avez plus d’excuse pour ne pas m’accompagner faire des expositions. Ah si, vous pouvez encore me dire que vous n’avez pas envie de vous enfermer dans une galerie en ma compagnie.
Dans tous les cas, les programmations culturelles reprennent après une petite pause habituelle après l’arrêt des grandes expositions de l’hiver.
C’est bon pour le planning
Réserver ses entrées pour une exposition est une de mes combines contre moi-même pour ne pas procrastiner et finalement ne jamais y aller. L’avantage d’avoir payé à l’avance et d’avoir défini une date et une heure précise pour y aller, c’est qu’on n’a pas le choix sinon ce serait insulter toutes ces personnes qui n’ont ni l’argent ni le temps d’avoir des activités culturelles de ce genre.
Enfin, il y a aussi ceux qui n’en ont rien à faire mais c’est une autre affaire.
En tous les cas, il est assez courant que je réserve dès la mise en place de la billetterie en ligne afin d’être sûre d’y aller.
Je me rappelle ce dimanche ensoleilée, dernier jour de l’exposition Jean-Michel Basquiat au musée des arts modernes de la ville de Paris. J’étais si bien sous ma couette, et je n’y suis pas allée. Il faut dire qu’avoir avec moi quelqu’un qui n’était pas très motivé pour m’accompagner ne m’a jamais aidée à me bouger non plus.
Des billetteries en ligne comme celle du RMN Grand Palais ouvrent les ventes pour des expositions trèèèèèèèèèèès à l’avance. Pour le coup, c’est aussi un risque pour oublier. De mon côté j’utilise beaucoup un Google Calendar et ses fonctions de rappels. Mais bon, comme je ne suis pas bien douée…
Comme la fois en allant au cinéma où on m’a demandé “tu n’avais pas une soirée où t’étais invitée pour une expo ?”… ah oui, c’est vrai.
Des billets plus chers pour des frais de gestion
Lisez très attentivement les conditions de réservation. Ce n’est pas qu’un service bien pratique, c’est aussi tout un business. Il est ainsi courant qu’il y ait une majoration sur les billets à imprimer soi-même. Ne négligez pas l’heure à laquelle vous réservez, les billets réservés permettent souvent un accès coupe-fil et de ce fait disposent d’une date et d’une heure d’entrée bien précise surtout pour les expositions très fréquentés. Passés un certain délai (souvent 30 minutes ou une heure), le billet n’est plus valable.
Donc si comme moi vous aimez avoir un billet acheté d’avance pour faire des expositions après le bureau en ne faisant pas la queue, prévoyez le temps de trajet pour ne pas risquer de vous retrouver avec un billet non valable.
Cela ne garantit pas toujours de ne pas faire la queue
Si on se débrouille bien et qu’on a du temps devant soi, avec une peu de chance on arrive en semaine de bonne heure (ou à la pause déjeuner) et on est bien tranquille dans les expositions. Seulement, même si on connait les bonnes astuces ce n’est pas toujours bien évident d’en profiter.
Les billets coupe-fils semblent alors être une belle aubaine pour narguer toute la plèbe moins maligne que nous ou qui n’est juste pas aussi stressée. Seulement, il peut arriver lors des expo très attendues et très fréquentées que tout le monde ait tellement eu envie d’être malin que la file d’attente sans réservation soit beaucoup plus courte.
En revanche, selon le musée ou la galerie, il y a réellement des files d’attentes spécifiques pour ceux qui ont déjà leur entrée. Je pense notamment au musée du Louvre et au fameux Passage Richelieu entre la cour Richelieu et la cour Marly (ouais genre je connais un peu). Il y a là une petite entrée pour les groupes et les personnes qui ont déjà leurs billets. Cela évite de passer par la Pyramide ou par le Carrousel (au sous-sol). Néanmoins, l’entrée par le Carrousel peut être un bon plan aussi selon l’affluence.
Il y a d’autres endroits où une réservation est une notion de survie élémentaire. C’est le cas pour la plupart des expo du Grand Palais. Là, prendre une réservation est un peu comme prendre rendez-vous chez le dentiste. On arrive, on dit qu’on est là, et on attend un peu. Il faut donc souvent arriver avant l’heure de sa réservation pour être là lorsque c’est son tour d’entrée. Ce fut le cas pour l’exposition Monet de 2010 (superbe expo), et ce fut admirablement bien géré.
Réserver oui, mais le billet imprimable est-il vraiment un avantage ?
Le billet imprimable ou e-billet (alors que c’est sur papier) est une forme de service offert pour faire croire aux clients que c’est beaucoup plus pratique. Seulement on imprime avec son propre papier, sa propre imprimante, on commande avec son ordinateur, son clavier et pire… on tape soi-même sur le clavier !
C’est un peu le Do It Yourself (beaucoup moins sexy que les images sur Pinterest) de la billetterie de spectacles. Seulement cela coûte plus cher et en plus de cela, on ne peut pas avoir de joli billet à coller sur la porte de ses toilettes pour faire croire qu’on est culturé.
Ma solution est donc de commander et de profiter d’un petit détour pour aller chercher rapidement ma place. La file d’attente pour les billets déjà achetés est toujours à part et globalement beaucoup plus courte que pour la billetterie classique. Ainsi j’ai ma réservation, mon beau billet et je peux profiter de la ville aux 130 musées.
Billet non sponsorisé par la FNAC, je n’y peux rien s’ils sont partout, et pour une fois que je ne parle pas d’Amazon.
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