En janvier de cette année, j’ai tenté une nouvelle folie. Je me suis lancée dans la peinture à l’huile. Force est de constater que j’ai du mal à me tenir à un seul médium, je vogue de techniques en techniques comme si je cherchais quelque chose. Je crois qu’en réalité, chaque nouvelle méthode m’apporte quelque chose de différent.
Ça dépend
Si j’adore le contraste de la linogravure, la rapidité de l’aquarelle, ou le caractère de la sanguine… la peinture à l’huile m’a toujours intimidé. C’est sans doute car elle est la peinture des grands maîtres, et que lorsque je pense peinture à l’huile, j’ai des images comme ça, ou comme ça dans la tête.
Les revendeurs de peinture ont bien compris le filon, avec de jolies boîtes, des tubes et un storytelling qui ne peut s’empêcher d’évoquer Van Gogh.
Une inspiration
J’ai toujours ressenti un vrai manque de confiance artistique, parce que j’ai la sensation de ne jamais rien inventé. Même si je sais que l’on est toujours héritier de quelque chose, l’estime que j’ai de mes production pourrait se résumer à une image de moi qui tourne sur soi-même.
Alors je continue ce que je fais depuis toujours, interpréter des souvenirs et des moments vécus. J’essaie de sublimer ce qui m’a plu, pour que ce que je réalise m’évoque finalement plus le sentiment que j’ai eue, plutôt que d’en capturer une simple image.
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