Les pictogrammes font notre quotidien. Vous en voyez sur les signalétiques de villes, sur les guides de montage de meubles, et même sur les emballages de paquets de céréales. Un pictogramme est une représentation graphique extrêmement simplifié d’une idée. Ils paraissent enfantin par leur simplification, car ils sont souvent bonshommes bâtons et petits soleils bien ronds.

Mais un pictogramme est-il pour autant limiter ? Je me rappelle d’un exercice en prépa Manaa où il fallait représenter des animaux en pictogramme. Simplifier le plus possible la forme, la figure du personnage mais tout en gardant les éléments essentiels qui permettent de le reconnaître. C’est un travail de mémoire, ou plutôt de compréhension de la mémoire puisqu’il faut identifier l’élément qui fera qu’on reconnaît un concept.

Le livre Pictologies, 180 histoires en bref de Matteo Civaschi fait partie de ces livres que je prends comme référence de conceptions graphiques. À chaque page (ou double-page), une histoire faite uniquement de pictogrammes. D’habiles jeux de mise en scène dans l’espace restreint de la feuille permet en réalité une infini de développement.

Je vous invite réellement à consulter ce livre, que vous soyez amateurs d’infographies ou tout simplement curieux en design et en conception graphique.

> Matteo Civaschi, Pictologies, 180 histoires en bref, ed. Prisma Media, 2013