Sur les panneaux publicitaires JCDecaux de Saint-Etienne, une image hypnotisante attire l’attention des passants. Miroirs, brisures, formes géométriques ou verre pilée, on ne sait pas trop si c’est un gros plan ou une vue d’ensemble. Pour comprendre, il faudra aller au Musée d’Art Moderne et Contemporain Saint-Etienne Métropole à Saint-Priest-en-Jarez.
À quelques arrêts de tramway du centre ville de Saint-Etienne, le musée dispose même de sa propre station ce qui évite toute confusion. La proximité par les transports en commun avec la Cité du Design permet au musée d’être très accessible, et finalement pas du tout excentré si on visite la Biennale du design qui a lieu jusqu’au 12 avril 2015.
Grand nom de l’art contemporain coréen, c’est la première exposition monographique consacrée à Lee Bul en France depuis une présentation de ses œuvres à la Fondation Cartier pour l’art contemporain à Paris en 2007.
Une salle principale présente les installations-architectures dont certaines sont interactives invitant le visiteur à entrer à l’intérieur. J’admets m’être un peu perdue dans Via Negativa, ne sachant plus si j’avançais, reculais ou si j’allais un jour sortir de cette œuvres. Un chemin fait de miroir et de glace sans tain perturbent les sens.
Les créations de Lee Bul sont à la frontière du cyberpunk et de la science-fiction. Elle imagine des formes humanoïdes venues d’autre part, des architectures impossibles qu’on ne sait en ruines ou fantastiques.
Une grande série de dessins est également exposée. Production de années 90, puis 136 dessins et peintures d’entre 2004 et 2011, montrent les travaux préparatoires pour les maquettes et installations. Mais on voit également des êtres venus d’ailleurs qui semblent vouloir dialoguer avec nous dans un genre qui n’a pas de mal à nous rappeler des créatures imaginaires aliens.
Pour voir un aperçu des autres expositions en cours au MAMC Saint-Etienne, visitez l’album photo sur Facebook.
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