Alors que je flânais tranquillement à travers une brocante, mes yeux étaient à la recherche d’un appareil photo ancien. Oui parce que je savais déjà ce que je voulais en y allant.
Et je dois avouer que j’ai une fascination pour tout ce qui permet ou qui a pu fixer une image : crayon, caméra, appareil photo, carnet, papier… Quelque part, j’ai une obsession de la trace du temps. Amis lecteurs psychanalystes, je vous laisse vous défouler sur mon cas.
Une brocante était donc pour moi une bonne occasion pour fouiller un peu et peut-être trouver de quoi assouvir mon obsession.
Bingo !
Et au détour d’un stand, voilà que j’aperçois un boîtier sombre. Non… serait-ce… ??! Je regarde discrètement pour ne pas avoir l’air trop intéressée et je constate qu’il s’agit bel et bien d’un vieil appareil photo, soit une boîte avec un trou. Bon sang, il faut que je saute dessus !
La femme n’a pas l’air de trop savoir ce qu’elle a en sa possession, elle me vent l’appareil et sa housse pour 5 euro tout rond.
N’est-il pas magnifique ?
En rentrant j’ai bien entendu fait quelques recherches. Il s’agit là d’un appareil “Toni-Box” de la marque Coronet. Sa fabrication est britannique et a commencé en 1930.
1930 ! Vous vous rendez-compte ! 100 ans après les débuts de la photographies telles que la conçoivent Nicéphor Niepce et Louis Daguerre ! Il n’y a que moi pour s’extasier devant si peu…
Ouvrons la bête
Visiblement il faut utiliser un très grand film. D’après le papier que j’ai retrouvé au fond de la sacoche, il faut se procurer des objectif Kodak 120. De toute façon, je n’avais aucun espoir de l’utiliser, ce n’était pas dans mon intention. Néanmoins il est toujours intéressant de voir comment cela fonctionne et peut-être que je voudrais tenter un essai un de ces jours. =)
Vous pouvez apercevoir ci-dessous la molette d’avancement du film. On pouvait avec cet appareil prendre jusque 8 vues pour “toute distance”.
Cet objet me fascine, je vais passer des heures à le regarder !
En fouillant sur ebay, j’ai trouvé des appareils similaires vendus avec la même sacoche. Cela prouve en quelque sorte l’authenticité de la housse. C’est un bon point !
La housse renferme d’ailleurs un petit mystère. On peut y deviner l’écriture de l’ancien propriétaire de l’appareil photo. Monsieur, j’ai votre appareil, il va bien et j’en prendrai grand soin.
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