À cette édition de LeWeb autour de la thématique de l’économie du partage, il n’y a pas une seule conférence qui parvient à se passer de cite AirBnB dans ses exemples. On pourrait finalement remplacer tous les débuts de présentation par “Nous sommes le AirBnB de … “. Bien que la légalité du système d’hébergement partagé soit remis en question par un certains nombres de personnes et d’institutions, cela montre bien à quel point la plateforme d’annonces et d’inspiration de séjours est devenu emblématique dans son domaine.

La marque est entrée dans le langage commun. Lorsqu’on annonce à des amis qu’on part en week end en ayant réserver un hébergement AirBnB, il est réellement fréquent que la personne en face sache très bien ce dont il s’agit pour l’avoir déjà fait ou pour s’y être déjà intéressée.
Lorsque Loïc Le Meur demande à la salle qui est client de la plateforme, la moitié de la salle lève la main et cela ne m’étonnerait pas que la plupart des personnes venues à Londres exprès pour ces deux jours de conférences et networking soient eux-mêmes, comme moi, passés par cette plateforme.

Au passage, mes hôtes sont géniaux.

Alors comment peut venir l’idée à quelqu’un l’idée simple d’un modèle pouvant s’ancrer dans les usages et devenir une telle référence ? Car quelque par, Joe Gebbia est une sorte de James Dyson de l’économie numérique.

Joe Gebbia raconte qu’AirBnB est parti du problème de son augmentation de loyer à San Francisco, et de l’opportunité d’un événement dans la ville avec peu de disponibilités dans les hôtels. En reliant ces deux points, son problème personnel est résolu et devient une plateforme d’échanges pour que d’autres personnes puissent l’imiter. C’est donc ça le secret : relier deux points qui a priori n’ont rien en commun et en faire quelque chose de différent.

La citation exacte : Connecting two dots in a new different way.