Sous l’influence de mon entourage et de celle du marketing, j’ai eu envie de tester cette petite chose qui ressemble à une clef USB mais qui s’avère être un podomètre connecté.
L’objet en question est un Fitbit Ultra, un des appareils de la compagnie Fitbit qui commercialise trois principaux produits : un podomètre au design fluo et fun, un petit podomètre discret, et un pèse-personne connecté mesurant également la masse graisseuse.
L’idée est de suivre son activité physique quotidienne afin de pouvoir l’améliorer en se motivant à être plus actif. Pour ce faire, tout est compté ! Les pas pour se déplacer, les piétinements au bureau, les escaliers montés dans les transports en commun… tout compte pour encourager un mode de vie moins sédentaire. Tout est misé sur la motivation.
Design et connectivité mise à part, les podomètres et le pèse-personne n’ont pas réinventé grand chose. L’intérêt de cet appareil se trouve dans les applications qui l’accompagnent. Un tableau de bord en ligne, une application mobile, tout est là pour synchroniser de manière optimale son activité quotidienne. Les données de l’appareil se transmettent quant à elles par Wi-Fi dans la mesure où on se trouve près du poste où on a installé le pilote.
Pour moi, c’est plutôt un gadget qui me permet de me donner quelques défis personnels grâce aux outils de mesure. La partie coaching se trouve principalement dans les fonctions apportés par le dashboard. Ce dernier permet alors de fixer des objectifs à se donner et ainsi de permettre d’enregistrer si l’activité qu’on a est suffisante. Par exemple, je me suis fixée un objectif de perte de quelques kilos superflus, avec une intensité de difficulté moyenne. Le tableau de bord m’indique alors qu’avec telle quantité d’activité avec telle alimentation, je pourrais théoriquement atteindre mon objectif début juin.
En revanche, le tableau de bord ne me dit jamais ce que je dois faire. En réalité, il me met face à la réalité et me permet finalement de prendre conscience de ma sédentarité. Il ne faut pas être un génie pour savoir que je passe au minimum 7 heures de ma journée assise. J’ai surtout réalisé le peu d’effort que je pouvais faire à côté si je me contentais de venir au bureau et de rentrer chez moi ensuite.
Pour manger mieux, cette fonctionnalité me fait l’effet d’un livre de comptes où en entrant une ligne de quelque chose qu’on n’aurait pas du manger, il se crée un sentiment de culpabilité. C’est au final de l’auto-éducation en se forçant un peu à prendre conscience qu’on n’a pas besoin d’un troisième dessert.
J’ai tout de même voulu tester s’il reconnaissait bien tout ce que je faisais et si le Fitbit ne me donnait pas quelques chiffres en convertissant des activités autres en escaliers montés. Sur ce critère, je suis assez impressionnée par la précision dans la reconnaissance des activités. Ce petit objet que je clipse le plus souvent sur le col de ma chemise a plus d’un tour dans son circuit imprimé. On voit donc bien l’heure à laquelle j’ai monté des étages pour partir de chez moi et pour rentrer chez moi. Notez que ce jour là j’ai certainement pris l’ascenseur le midi au bureau. :D
Concernant les pas, c’est plutôt effrayant de voir toutes mes pauses pipi.
Je ne m’y attendais pas, mais j’apprécie surtout la fonction de mesure de qualité du sommeil. C’est typiquement la chose que je ne peux pas appréhender consciemment. Après une nuit et une synchronisation de l’appareil avec le tableau de bord, on entre l’heure à laquelle on se couche et celle où on s’est levé. Les données suffisent alors pour indiquer à quel moment de la nuit, j’ai été active ou si je me suis même levée. Remarquez que je dors plutôt bien ces temps-ci, mais je ne vous montrerai pas de capture d’écran où il y a beaucoup de traits rouges, sinon je vais encore me faire disputer pour dormir plutôt que d’écrire des billets sur ce blog.
Esthétiquement, je suis ravie du Fitbit Ultra qui n’est malheureusement plus commercialisé sur le site de la compagnie. On continue néanmoins de le trouver sur Amazon et chez Darty, il faut bien écouler les stocks. Il faut donc se retourner vers le Fitbit One (son petit-frère) ou le Fitbit Zip. Au toucher, le Ultra est mat et je ne le sens absolument pas quand je le porte. Il est également plutôt discret et lorsque je le porte sur mon col, ma veste ou mon écharpe a tendance à le cacher de toute façon.
Enfin, pour les personnes qui utilisent déjà des applications de coaching électronique, le Fitbit peut se connecter à bon nombre d’entre elles. La liste est disponible sur leur site.
- Fitbit.com
- Fitbit Zip (59 €)
- Fitbit Ultra, ou Fitbit One (99 €)
- La balance Fitbit Aria avec mesure de la maisse graisseuse et synchronisation Wi-Fi (119 €)
On se retrouve en juin, pour voir si j’ai atteint mon objectif !
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