La French Touch s’expose aux Arts Décoratifs

frenchtouch
Je dois dire que je n’ai jamais été déçue par une exposition du musée des Arts Décoratifs, et plus particulièrement de la section Publicité. Contenus, scénographie, documentations, thématiques, ils ont tout pour eux. En ce moment c’est la French Touch qui s’expose, ce mouvement de musique électronique en symbiose avec son graphisme qui façonna également sa personnalité. Et rien que pour le fait que ce n’est pas tous les jours qu’on a envie de rester dans un grand musée parisien juste pour profiter de l’ambiance, cela vaut le déplacement.
Photographies interdites ! De toute façon, je hais prendre des photos de ce qui est présenté dans les expositions ou dans les musées pour des raisons quelques peu évidentes. Les présentations ne s’y prête pas, et il y a toujours plein de gens autour.
Mais je digresse.

Pour ceux qui ont peur de s’ennuyer dans un musée

L’exposition French Touch, graphisme / vidéo / électro prend fin le 31 mars. Cela paraît long mais il est très facile de louper une exposition en se disant justement qu’on aura bien le temps plus tard.
Il faut tout de même admettre que je suis très bon public pour les expositions quelle qu’en soit la nature. Je suis toujours prête à lire attentivement les cartels, les panneaux, les dépliants et à écouter sagement les commentaires. Si on met de côté Jeff Koons, je pense que nous pouvons dire que j’aime tout.

Moi qui ai de grandes difficultés à traîner des gens dans les musées et autres galeries, pour finalement très souvent y aller seule, je pense que French Touch est une bonne initiation. En effet, l’exposition elle-même est très bien faite mais la thématique et la scénographie rend cette visite divertissante et particulièrement accessible. Pendant un temps, vous pouvez oublier que vous êtes venu regarder et lire des objets posés là dans le seul but d’être admirer, et profiter tout simplement de ce qui est proposé.
Par ailleurs l’exposition French Touch fait l’effet d’une émission de rediffusion des meilleurs moments de la télévision en période de Noël. Ce sont des choses qu’on connaît déjà mais qu’on redécouvre avec plaisir en apprenant également des éléments dont on ne se serait pas doutés.

Tester le système Devialet

Rappelle toi, j’avais parlé de Devialet lors de mes quelques chroniques autour de LeWeb’12. La technologie de diffusion de son dite révolutionnaire m’avait alors laissée sur ma faim car je n’en avais pas entendu le résultat. Et bien cela tombe bien puisque le musée des Arts Décoratifs a choisi l’entreprise d’origine française pour la sonorisation de l’exposition.
Plutôt sensible à la musique forte et détestant le bruit, je dois admettre que le fort volume ne m’a absolument pas gênée et fut même agréable malgré quelques craintes avant même d’entrer dans l’exposition. Car l’ambiance dans le couloir amenant à l’exposition fait l’effet de celle où tu passes devant la porte d’un voisin qui organise une fête, et où tu entends distinctement la résonnance de la musique. Mais lorsque tu entres, le son est absolument cacophonique et ta seule envie est de te shooter avec un rail de paracetamol. Et bien là, ce ne fut pas du tout le cas.

devialet-artsdeco

En outre, le choix de Devialet n’est peut-être pas qu’une question technologique. Je ne peux pas croire qu’une exposition présentant l’exportation de la production française, ait choisi de manière absolument anodine une entreprise aux racines françaises mais parfaitement ancrée dans le marché international. Je suis jeune, mais pas née de la dernière pluie !

> Site de l’exposition
Les Arts Décoratifs – Publicité
107 rue de Rivoli
75001 Paris
Métro : Palais Royal – Musée du Louvre (Ligne 1)

9,50 € tarif normal, 8 € tarif réduit, gratuit pour les moins de 26 ans
Ce tarif comprend les expositions temporaires et tout le musée, à l’exception de la nef. 

La note de la fin :


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