Argentique : Les résultats du Canonet QL 28 sans pile

Ce n’est pas tout d’accumuler les vieux appareils photographiques, il faut aussi que j’essaie un peu de m’en servir. Et cela n’est pas forcément évident en fonction du modèle que vous souhaitez tester. Les barrières peuvent être multiples : difficulté de trouver la pile correspondante, difficulté de trouver le film. Je vous épargnerai l’état d’usure mécanique de certains appareils qui malheureusement n’est pas toujours évitable. Je pense par exemple à mon Minolta SRT 303 (reflex argentique) dont le déclencheur s’est bloqué. Il va falloir que je passe une petite demi-journée à le démonter pour débloquer ça.

Mais cela fait partie du jeu. Car si on se lance là dedans, c’est qu’on aime un peu le bricolage non ?

nul-en-photo.com

Pourquoi ai-je entamer cette démarche

J’ai l’impression que cela fait partie de mon apprentissage de la photographie, tel que je me le suis donné. D’ailleurs, je crois que c’est également parce qu’il s’agit d’un domaine qui a commencé à m’intéresser avant que je ne le pratique réellement. Des photos j’en faisais mais sans réellement y penser, juste pour capturer un moment. J’essayais de faire des choses qui me plaisaient bien-sûr, mais je devais y consacrer environ 5 heures par an. :D

J’ai ensuite découvert l’histoire de la photographie et surtout celle de la photographie de presse au cours de mes études. Pour cela, je pourrais presque remercier Sylvain Maresca qui a été le premier à lancer ma passion pour ce médium.

Oui j’ai un appareil photographique numérique reflex très bon, très bien, très performant. C’est même un EOS 60 D pour ceux qui se le demanderaient. Mais il s’agit d’une des dernières technologies et je ressens ce besoin de comprendre, de toucher et d’au moins manipuler les anciens boîtiers. Même si pour certains je me résigne au fait que je dois fabriquer moi-même des films 126 en réutilisant des boitiers, il y en a qui certains que je ne veux pas bricoler presque par respect. C’est comme une pièce de musée dans ma main. Je pense notamment à mon appareil des années 20 le tony box.

Très de bavardage, passons aux essais !

Le Canonet QL 28 est un compact argentique grand public de la marque Canon. Son alter ego haut de gamme est le QL 17 que j’aimerais bien tester un jour. Peut-être tomberais-je dessus par hasard un de ces quatres !

J’ai utilisé un film N&B iso 400. Mais pour appréhender un peu la machine, la première pellicule a été utilisée sans pile. En effet le Canon QL 28 peut être utilisé de manière totalement mécanique même si ce n’est pas l’idéal notamment par rapport au moment où il faut enrouler à nouveau le film. Cela peut bloquer car un système électronique permet de suivre cela.

Les alternatives de piles sont la LR 44 ou la PR 44 utilisée dans les appareils auditifs.

L’électronique de cet appareil comporte l’intérêt de disposer d’une cellule qui indique dans le viseur si on est sous ou sur exposé. Si c’est le cas, le déclencheur se bloque pour éviter une photo ratée à moins d’ajouter un dispositif de flash ou de filtre pour faire quand même son cliché.
L’oeil électronique est le mode “A” comme “automatique” sur la molette de l’ouverture. Il va calculer en fonction de la luminosité ambiance et de la sensibilité du fim l’ouverture et la vitesse à utiliser. Bref, c’est tout automatique.

Voici donc quelques photos réalisées sans oeil électronique. J’ai entamé une pellicule couleur avec laquelle j’utilise ce fameux oeil magique, on verra ce que cela donne ! :-)

(Bon a priori ce sera mieux quand même. :D)

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