Oui, j’ai adopté le Bullet Journal. Tu sais, ce machin à la mode où les gens font des dessins pour rendre leur todo-list list plus sexy, avec plein de petites phrases motivantes et qui encouragent à être heureux dans la vie, comme si juste le fait de le dire pouvait le rendre effectif.
Sauf que mon usage du Bullet Journal se concentre sur un usage pratique. Aucune volonté d’en faire un journal intime, il est purement fonctionnel. Au bout de 3 mois d’usage, je te dis si cela a changé quelque chose pour moi, et si cela m’a aidé. T’es prêt ?
Quoi qu’est-ce que le bullet journal ?
La méthode est initiée par un monsieur aux États-Unis qui a testé plein de choses pour s’organiser au quotidien, en trouvant très limitée la simple notion d’agenda ou de planning. Il a alors mis au moins le bullet journal, qui comme son nom l’indique, est fait de bullet. Le bullet journal est donc rempli de liste à puces, avec des petits signes permettant de préciser la nature de ce qui est listé.
⋅ tâche à faire
∗ · tâche importante à faire
x tâche faite (on coche le point)
∗ x tâche importante faite (on coche le point)
— remarque / note
> tâche décalée
< tâche à programmer
ο rendez-vous.
Ça c’est la base. Il y a donc une liste par jour. Ensuite s’ajoutent à cela des visions mensuelles au minimum, et une vision sur plusieurs mois pour se rappeler des choses importantes.
Je n’utilise pas plus de signes, parce que j’ai considéré en commençant que s’il y avait des contraintes et des choses qui aillaient être difficiles à faire / retenir, alors je perdrais en productivité. Cela serait un surplus dans ma volonté de booster mon quotidien.
Ma vision du bullet journal
Je n’ai pas adopté de vision hebdomadaire, et je ne fais que le strict minimum en terme de types de pages. Tout est absolument fonctionnel. En fait, le bullet journal est principalement pour moi un outil de travail. Il y a quelques petites choses personnelles dedans. Ce sont surtout des choses dont je veux me rappeler et que je veux pouvoir consulter rapidement. Mon suivi d’habitudes aussi est plutôt personnel, car je note les choses que j’ai envie de faire régulièrement, et quand je les fais dans la vision mensuelle.
Nous sommes plutôt loin de la vision journal intime du bullet journal. Cela peut sembler relativement peu attrayant.
J’hésite tout de même à commencer à noter les “choses positives” pour un objectif thérapeutique à destination de mon esprit stressé.
Le choix d’un Matériel minimaliste
Afin de pouvoir transporter facilement le journal sans être dépendante de quoi que ce soit, mon matériel se résume en un cahier et un stylo noir. J’ai adopté le papier pointillé parce que j’aime la visibilité qu’il donne à ce que j’écris, tout en m’aidant à tracer des choses droites. C’est un format particulièrement souple.
Par pure envie aussi d’avoir quelque chose d’un peu joli, j’utilise un tampon dateur, parce que c’était mon rêve depuis longtemps d’en avoir un.
Cela m’a-t-il aidée ?
Ce qui est réellement chouette, c’est la souplesse de l’outil. Ce qu’on fait dans le bullet journal est 100 % sur-mesure. En choisissant de le rendre très fonctionnel et non décoratif, contrairement à ce qu’on peut voir parfois pour certains de ces utilisateurs, je ne passe quasiment aucun temps à “l’entretenir” par rapport à celui où je m’en sers.
Cela m’a permis d’avoir sur un unique support facile à feuilleter des choses essentielles pour moi :
- Suivi des prospection en cours
- Suivi de projets
- Pages résumés des missions signées.
Au quotidien, je projète les tâches la veille pour le lendemain. Chaque fin de journée (ou le matin de la nouvelle journée), je fais un bilan rapide de ce que j’ai pu faire ou pas, puis réajuste la liste du jour selon ce qui me paraît faisable.
Cela me donne des jours à l’apparence très remplis, parce que je divise beaucoup mes grandes tâches par plusieurs petites choses à faire. D’une part, cela me permet d’avoir une vision plus détaillée des choses, à la manière d’un GANTT. D’autre part, je peux visualiser de manière réaliste les choses que je peux accomplir. Et lorsque j’ai plusieurs projets en cours (tout le temps donc), je peux m’accorder plus facilement du temps à traiter de manière équilibrée les choses plutôt que de risquer de délaisser une partie.
En terme de motivation c’est efficace, car je vois les avancées des choses même si je n’ai pas pu tout terminer. Je prends conscience des marches gravies, et je sais que le sommet de la montagne n’est pas loin !
Voilà donc ma vision personnelle et fonctionnelle du Bullet Journal. Si tu en utilises un, je suis curieuse d’avoir tes retours !
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