Bon sang, j’ai trop de choses dans ma cervelle. Et, bien que j’aie un tas de choses à faire ce soir, je vais profiter d’un moment de calme pour exprimer ma frustration.
J’ai trop de choses à faire
Moi, quand j’ai passé mon baccalauréat, on m’a dit que la vie étudiante ça serait super chouette. En fac, j’aurai peu d’heures de cours, de quoi profiter pleinement du temps en ma disposition pour étudier doucement mais sûrement, voir le monde, apprendre la vie en société et découvrir plein de choses intéressantes.
Bon dans les faits, c’est vrai. J’ai pu étudier, j’ai vu du monde, j’ai appris à m’adapter tant bien que mal à la vie en société (et pourtant ça a été difficile à mon entrée en L1), et j’ai découvert plein de choses intéressantes (les mauvaises langues diront que je me suis bien cuitée, mais c’est faux !).
Par contre… comme d’habitude, j’en fais trop.
J’ai eu envie de m’occuper
En dehors des cours j’ai cherché à donner des cours de soutien en français. Alors que je n’en avais jamais donné, bien entendu. Je n’avais même jamais eu de réelles expériences pédagogiques. Je ne sais pas si aider ma maman à apprendre le français compte.
Dans tous les cas, première expérience de bluff, j’ai fait croire que j’avais déjà eu une bonne expérience en enseignement du français auprès de particuliers. Ce qui n’est pas si faux, je m’entends très bien avec ma maman.
Et voilà, je me fais embauchée pour plusieurs mois de soutien scolaire.
Mais comme ça n’a pas suffit à satisfaire ma grande ambition de finir étouffée par du travail, j’ai chercher un boulot d’été qui pourrait aussi me servir le week end. Grâce à la personne qui héberge ce blog (coucou ! ) j’ai déposé une annonce pour être guide dans un musée flottant : le Maillé-Brézé.
“Le Maillé-Brézé est un escorteur d’escadre anti sous-marins de la série des Surcouf…”, c’est à peu près le début d’une heure et demi de visite. J’emmenais des groupes de visiteurs à l’intérieur du bateau pour leur montrer les machines et la vie à bord. Je pense que je l’ai fait au moins 300 fois. Et sur la fin, je peux vous dire que je n’en pouvais plus. :D
Pour en ajouter une couche
En même temps que mon travail du week end au Maillé-Brézé, j’ai accepté d’être responsable de comm’ pour les RMLL. Enfin, on ne me l’a pas vraiment proposé. J’avais dit que je voulais bien donner un coup de main et au final on m’a donnée la casquette de responsable.
Chouette. :)
Et c’est parti pour des réunions, des réunions, des heures et des heures à rédiger, des gens à coordonner, des sensibilités à gérer. Pfiouh. Mais bon, excellente expérience.
Encore du bluff puisque j’ai fait ça sans aucune expérience de la communication… du coup j’ai vraiment appris pas mal de choses.
Ah et même temps je continuais de donner des cours de soutien, en allemand cette fois-ci.
Et maintenant
Je suis en stage volontaire tout en tentant (aussi bien que je peux) faire tout ce que j’ai à faire pour la fac : un rapport de stage, un rapport de projet, un site Internet à finir d’intégrer dans le cadre de mon projet.
Tout en essayant de gagner des sous par-ci par-là parce que c’est la crise et qu’il n’y a pas de petit profit. De toute façon quand on est étudiant, c’est la crise tout le temps. On travaille beaucoup, on est très peu payé, quand on est payé. Ce qui n’est pas une situation de plus agréable. Alors il faut improviser ! Faire les marchés le week end, donner des cours quand on en trouve, faire quelques pages web…
Déjà c’est relativement démotivant par moment : travailler et ne pas recevoir de salaires, alors que le temps qu’on a accordé à faire ça gratuitement, on aurait pu aller bosser dans un fast food. Moins valorisant, mais payé.
On m’a fait la remarque que j’étais un petit peu égoïste de consacrer du temps à d’autres travaux alors que certains projets sont encore encore en cours. Et bien, la grande différence c’est que la tâche supplémentaire que je me suis attribuée va me permettre de ne pas être à découvert. Difficile de faire la part des choses : entre être une étudiante modèle qui se voue à ses projets à rendre, ou être simplement une fille de 20 ans qui essaie de joindre les deux bouts.
On a dit que les études c’était démocratique ?
Sûrement un peu de ma faute
Je saisi toujours les occasions qui peuvent se présenter à moi. Mais du coup j’ai de grandes difficultés à mesurer le temps que je vais prendre pour chaque chose. J’oublie surtout de prendre en compte la case “repos”. Au final, je suis épuisée, ce qui me rend totalement improductive quelque jours.
C’est balot.
Workalcoholic.
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