Moi aussi je m’y mets.

Le kakebo est un livret de comptes semainier tenu dans quasiment tous les ménages japonais. On y inscrit au centime près chaque dépense afin de pouvoir ensuite faire des économies.

Ce journal de bord financier peut aussi devenir journal intime ou carnet de bord de l’état du ménage.

2011-2012

Devant l’engouement français pour ce concept, je me suis dit que je m’y mettrais aussi. À l’heure actuelle, un seul type de kakebo est édité en librairie : celui de Dominique Loreau. Et en voyant des blogs fabriquer leur propre kakebo, j’en ai eu aussi envie !

Sauf que pour ma part, je me lance le défi de les fabriquer entièrement à la main. Je ne pourrais en fabriquer que 5 en plus du mien (d’après mon stock actuel de papier).

Chaque kakebo sera unique. Alors pour être prête avant la fin de l’année, je m’y mets dès maintenant !

Des recherches

D’abord il faut que je m’organise un peu… combien de page, combien de double page ? Quel sera son format ? Avec ou sans couleur ? Quels sont les informations que je dois mettre ? …

6 exemplaires sans s’épuiser

Pour que chacun de mes exemplaires soit propre tout en gardant son intérêt artisanal, il va falloir que je ruse un peu. J’ai alors décidé de fabriquer mes propres pochoirs pour les grilles des semainiers.

Dans ce cas là, ton meilleur ami est le couteau de précision, un réglet, le carton, le papier et la colle : imprimer, contre-coller, découper.

Dans les prochains billets que je nommerai à chaque fois “Mon projet Kakebo”, on parlera aussi de typographie, de mise en page, de fabrication d’un livre, de la fabrication d’une couverture cartonnée… et de tant d’autres choses !

J’ai du pain sur la planche !

À bientôt pour les nouveaux épisodes. :-)