Quoi ? C’est déjà le mois de décembre ? L’heure (déjà) des bilans, sans parler de la paperasse des autres choses que je dois régler, on peut aussi démarrer à se remémorer tout ce qui a pu se passer durant l’année 2018.
Il y a longtemps déjà, j’avais parlé du temps que l’on a, mais surtout du temps que l’on se donne. Or, depuis que je travaille à mon compte, il faut bien admettre que je dois totalement gérer mon temps. Je suis autonome, et surtout, je dois assumer les choses. Effectivement, il y a une certaine souplesse dont j’ai bien profité pour faire des choses dans l’année. Cela n’empêche pas que ces différents éléments aient été très chronophages. Passer mon permis de conduire (avec succès), m’entraîner en vélo, beaucoup d’heures chez le kiné, démarrer officiellement la vente d’œuvres… Tout cela est à gérer ! C’est finalement beaucoup de temps que je n’ai pas passé à faire mon job principal. Force est de constater qu’il ne se réalise pas tout seul.
La flexibilité
La flexibilité, c’est donc aussi potentiellement un piège. On peut vite passer beaucoup de temps attribué au boulot, sans faire grand-chose. Tu sais, tu commences à 8h, tu dois partir à 9h30 à un rendez-vous, tu reviens et tu déjeunes, puis tu regardes tes mails, tu as un rendez-vous téléphonique à 14h30, tu reprends l’opérationnel à 16h, tu mets 1 heure pour te remettre dans le bain, et à 18h il faut rentrer. Bien sûr, tu peux aussi décider de finir beaucoup plus tard, reprendre à 21h après le dîner jusque plus tard. Mais voilà tu t’es pas levée si tard et t’as pas une santé de fer, tu ne vis pas seule, et puis hop, t’as finalement pas réellement fait grand-chose.
La dispersion
La situation que j’ai décrite plus haut est globalement celle que j’aimerais éviter. J’ai très souvent eu ce sentiment de bouger dans tous les sens, faire plein de choses, mais finalement pas du tout ce que j’avais prévu. Outre le manque évident d’efficacité, c’est également générateur de frustration. Une journée comme ça parait banale, mais au bout du compte, on réalise qu’on a parfois manqué l’occasion de faire ce qui nous faisait vraiment plaisir. Rapidement, on passe à côté de ce qui compte. Que cela soit le boulot pour permettre d’être un peu plus serein financièrement, ou ce fameux projet pour lequel on s’était promis de se donner du temps.
Les imprévus
Il y a toujours des imprévus. Par exemple cette année 2018, j’ai été obligée de me rendre très régulièrement à des rendez-vous indispensables, et j’ai de nouvelles dépenses que je dois malgré moi assurer. C’est comme ça ! Cela veut dire que même pour moi, il faut éviter que je boucle à 100% mon emploi du temps. Les vides dans l’agenda, c’est important !
Alors on fait quoi pour la suite ? Pas garanti que cela soit réussi, mais au quotidien je vais essayer de faire les bons choix, à l’instant T. Lorsque j’aurai à choisir entre deux activités, me rappeler pourquoi je fais les choses, me demander quelle est ma vraie priorité, et choisir en fonction. On essaie ?
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