Je ressens une forme de solitude lorsque je dois montrer un de mes dessins. On ne peut pourtant pas parler de timidité, ou d’une exigence particulière. Bien-sûr, il y a ceux que je montre plus que d’autres, parce qu’on ne montre pas forcément ce qui est inachevé, et il y a ceux qu’on préfère.
C’est une forme de pudeur.
Avec le temps, j’ai commencé à voir des amis qui ont fait des expositions. Dans des cafés, dans des galeries, ce genre de choses. J’étais très admirative, mais plus que je ne saurai l’exprimer. Pas parce que j’aspire moi aussi à ce type d’évènement, mais parce que je me sens particulièrement incapable de me livrer ainsi.
Il y a quelque chose de sensible dans un trait. Il montre une humeur, une envie, une intention. Le dessin est un peu comme l’écriture. Les formes varient selon l’état dans lequel on se trouve, et même la position physique influence le rendu.
Alors sachez le, vous qui parvenez à montrer autant vos réalisations, et arrivez à les porter plus loin que vous, aussi dans une forme de séparation, je vous admire.
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