Depuis quelques années maintenant, je me rends au travail en vélo. Cela a commencé par quelques trajets avec le vélib lorsqu’il n’y avait pas de bus. J’allais alors jusqu’à la gare des bus pour rejoindre ma correspondance. C’était simple.
Puis j’ai commencé à faire tout le trajet en vélo, me rendant compte que je mettais moins de temps ainsi qu’en bus, et qu’en vélobus. Mais le vélib’, ça devenait gênant (pas très optimal). Profitant d’un déménagement et de l’acquisition d’un balcon, j’ai eu mon propre vélo. Mince, ça change tout ! Plus de légèreté, moins d’effort, j’ai la sensation que cela roule tout seul. Les trajets le soir me déstressent, les trajets le matin m’enthousiasme car je dois passer le long du bois. Tout semble parfait. C’est un vélo style hollandais avec une mécanique moderne. Je l’aime.
Plus tard j’acquiers un vélo de course d’occasion. C’est mon vélo rouge avec des fleurs que j’ai accrochées au guidon. Il est beau !
Puis finalement, j’ai trouvé pour 60 € un vélo de ville sur LeBonCoin. Une chambre à air et un pneu changé plus tard, il est devenu mon vélo pour les trajets quotidiens. Avec ses gardes-boues, son guidon confortable, il ne me manque plus qu’un porte-paquet ! On verra si j’en trouve un dans une bourse au vélo à la rentrée.
Maintenant je profite simplement de mes vélos. Chacun a son usage, mais je les ai aime même s’ils ne sont pas hauts de gamme, même si deux d’entre eux n’ont pas de vitesses indexées, et même si le gris grogne un peu parfois.
Malgré mon récent accident, j’aime toujours autant pédaler, c’est réel bonheur de me déplacer à bicyclette. Je considère quasiment que c’est un véritable confort de vie. Je fais un peu de sport sans peiner, je travaille mes genoux pour la course à pied, je ne pollue pas, et cela va assez vite.
Que demander de mieux ?
Le mieux, c’est sûrement mon compagnon de cyclisme. Nous n’avons pas le même niveau et encore moins les mêmes objectifs, mais les promenades sont les meilleurs moments pour discuter, parler de nos vies, de nos projets respectifs. Nous sommes là en pleine nature, ou le long de l’eau. Nous nous soutenons en ville, nous nous parlons pour encourager la vigilance.
Bien-sûr il y a des crevaisons, des chambres à air à changer en chemin, des plaquettes de frein à changer et des lampes à recharger. Pourtant tout cela en vaut bien la peine.
Le bonheur du vélo.
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