Une websérie créée par une agence Web afin de se promouvoir ? Et pourquoi pas après tout ? Le plus difficile est de se lancer et l’agence C2b interactive a osé.
Vid’agence est un concept réalisé avec très peu de moyens, et sans aucune prétention, mais avec beaucoup de ténacité, d’envie, et surtout la participation enthousiaste de nombreux collaborateurs, le tout avec une bonne dose d’auto-dérision.
L’idée me plaît.
C’est franchement une bonne idée de mettre en scène les collaborateurs d’une agence Web. Nous, spectateurs, pouvons voir à travers un trou de souris la vie de la société. Et comme on est geek, le trou de souris se trouve être une webcam.
En voyant le teaser, j’ai un peu l’impression de faire du voyeurisme. Et pourtant j’ai pris l’habitude des émissions de télé réalité… Néanmoins, même si je saisqu’il s’agit uniquement de sketchs joués, la webcam donne ce petit effet “espionnage en récupérant le flux d’une Webcam alors que je ne devrais pas”.
Certains reconnaîtront le concept de Caméra Café diffusé sur M6 : des programmes courts montrant la vie d’une entreprise depuis un point fixe.
Une belle vitrine
Notre objectif est de mettre en application nos compétences dans le but de donner une identité graphique à notre concept, et d’en faire un projet professionnel de qualité, autant dans le format que dans l’habillage […]
Que les collaborateurs de C2b soient bon acteurs ou non, au final ce n’est peut-être pas le premier intérêt de la série. En effet, elle forme une espèce de lien entre toutes les compétences qu’offrent chacune des agences Web sur leur plaquettes commerciales : connaissance du Web et de ses codes, référencement, créativité, esprit d’initiative…
Les clients potentiels peuvent se dire “c’est fantastique ce qu’ils font, je vais me renseigner sur une de leur prestation”. Quant aux internautes, ils ne peuvent que penser “Cette agence Web, elle a la classe”.
Le premier épisode en exclusivité
Je ne sais pas pour vous, mais j’adore le générique.
Pour information, le site de la websérie ouvre le 1er septembre.
En attendant, il va falloir qu’on se contente de ceci :
Alors, conquis ?
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