Avec une vie bien remplie, il est difficile de trouver des moments pour dessiner. J’ai parlé plusieurs fois de cette notion de temps, qu’il fallait réussir à saisir les interstices de temps entre plusieurs choses afin d’y caler quelque chose à laquelle on tient. Chez moi les moments de croquis sont de plus en plus devenus des moments d’attente.

C’est lorsque je n’ai qu’une heure avant un rendez-vous, un engagement, que je me pose dans un café. Je commande une boisson qui me prendra un peu de temps (pas un espresso), et je sors mon carnet.
J’ai d’ailleurs depuis peu une trousse dans laquelle je mets mes quelques feutres et crayons favoris. Il était temps, car je n’utilisais pas de trousse jusque là au profit d’une petite boîte qui s’ouvrait tout le temps toute seule. C’est un progrès technologique !

Un temps différent est alloué à chaque dessin, cela dépend de mon temps disponible et de ma concentration.