Jay Simons est déjà connu sur le site de partage deviatArt pour ses cartes d’Europe à différentes époques. Ces dernières prennent des airs de “Dessous des cartes”, cette super émission qui passait sur la 5e avec un type qui explique l’histoire avec des cartes animées. Je crois d’ailleurs que cette émission existe toujours, et qu’elle est même devenue une référence dans les cours d’Histoire-Géographie.
C’était le bon temps, ces génériques d’émission avec une mention “vous pouvez diffuser cette émission en classe”.
Les cartes réalisées par Jay Simmons reprennent le visuel de la carte ancienne. Celle qui est réalisée avec un papier jauni (ou qui a jauni avec le temps). Les tracés des continents sont fins, les zones bleus sont ponctuées de quelques flèches à destination des navigateurs. Graphiquement, ces cartes me rappellent les Atlas du monde. J’ai chez mes parents deux grands Atlas de ce genre, de grands livres avec de grandes planches colorées qui disposent de plusieurs types de cartes. Enfant j’adorais me perdre dans ces motifs, cherchant beaucoup le Cambodge en croyant que cela allait me rapprocher du pays de mes parents. Je garde d’ailleurs très précieusement une ancienne carte datée d’avant le départ de ma famille pour la France, c’est une belle carte bilingue franco-khmer.
Il ne fait aucun doute que le travail graphique de Jay Simons soit directement inspiré des Atlas. La manière de dessiner, le tracé exact des latitudes et longitudes, et les typographies choisies pourraient nous faire croire à une image scanné d’un vieux bouquin trouvé en bibliothèque.
Mais la carte pour laquelle Jay Simons se fait aujourd’hui connaître est une carte imaginaire. Même si ces lieux n’existent pas, les cartes imaginaires sont peut-être les plus emblématiques de notre vision du monde. Dans beaucoup de romans fantasy, dans les jeux vidéo et dans les jeux de société, tout commence par une carte. C’est la seule empreinte visuelle d’un monde imaginée par un auteur à l’imagination débordante. On s’y accroche et on s’y reporte souvent lors de notre découverte de l’univers imaginaire afin de ne pas s’y perdre et peut-être s’immerger comme les personnages dans une géographie qui n’est pas la nôtre.
La carte réalisée pour imaginer un monde où les continents, les régions, les fleuves et les océans prennent des noms liées à la technologie me rappelle beaucoup celle de World of Warcraft. Ici chaque pays est un acteur économique.
Et si vous avez envie de vous faire plaisir et d’acheter une version imprimé de la carte, c’est par là.
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