Quand je pars en week-end ou en voyage plus long, j’emmène toujours un certains nombre d’outils qui vont me permettre de ramener des images :
- mon appareil photo avec au moins 2 objectifs différents,
- un petit cahier de bord pour écrire,
- un cahier pour le dessin,
- ma boîte d’aquarelle,
- mon set de 4 feutres calibrés couleur sepia.
Dans la pratique, il est rare que je me serve de tout cela. Parfois même, j’y touche à peine.
Ces quatres photo, ce sont les seules que je vous ramène de mon court séjour à Saint-Malo. Pas que j’ai eu un manque d’envie de dessiner ou de photographier, mais honnêtement j’avais bien mieux à faire. Pour une fois, j’étais bel et bien en vacance sans chercher sans arrêt une image ou un commentaire à pouvoir partager ensuite. Je n’étais pas à Londres pour écrire au minimum 3 à 4 billets par jour, je n’étais pas à Copenhague où ma curiosité me poussait à tout capturer tant j’étais passionnée par la culture danoise.
Non pour une fois, j’étais bien en terre connue dont je pouvais profiter en toute sérénité. J’ai ramené quelques clichés, quelques beaux clichés dont je suis satisfaite. Et j’ai esquissé quelques dessins dont je suis tout aussi contente.
Habituellement, comme j’aime le dire, je prends le temps que je n’ai pas. En semaine de travail, on n’a le temps de rien. On fait ses heures au bureau, on rentre chez soi, et il y a la vie routinière qui prend le dessus. Sur les temps de pause qui peuvent ne durer qu’une heure, sur les miettes de temps libres, j’ai toujours pu caser un croquis ou une lecture théorique sur la culture graphique.
Et là, pendant mes petites vacances, j’avais tant de temps libres que je me suis mise à ne rien faire.
C’est bien aussi.
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