J’ai testé pour toi le chaos.
Les personnes qui me fréquentent savent que j’ai durant le printemps dernier eu beaucoup de déplacements. J’avais profité d’un passage en Irlande pour prendre l’air avant un rush. Ce fut une période un peu compliquée car j’étais sollicitée à de nombreux plans, et j’avais vraiment la tête dans le guidon. Mais pas le bon !
Le stress est un désordre mental
J’ai appris la notion de stress comme désordre mental lors de ma lecture de ce super libre L’art d’une vie créative. Depuis, j’ai bien constaté que c’était très vrai. Je stresse essentiellement quand je ne sais pas vraiment où j’en suis, de façon directe ou indirecte.
Le sentiment de surmenage m’a poussée à aller directement dans la production. J’avais cette petite pensée qui gratte, qui me disait que je n’avais pas le temps de m’organiser, il fallait que je fasse tout simplement. Faire confiance à ma simple envie d’avancer a été une erreur, car même si j’ai effectivement produit ce que j’avais à faire sur le travail, plusieurs effets de bords négatifs ont pointé leurs nez.
Je suis devenue (encore plus) anxieuse
Il ne faut pas le nier, j’ai naturellement un terrain anxieux. Ma lecture de la bande-dessinée L’anxiété, quelle chose étrange ? m’a permise de comprendre qu’être anxieuse, inquiète, au point peut-être de paniquer, consistait à trop se projeter dans son problème. Je résume vraiment vulgairement et en parlerai mieux dans un billet à part, mais je m’imaginais des problèmes de retard et d’incapacité à tenir mes délais.
Le fait de ne pas suivre mes avancées de façon concrète, par un outil de tracking de temps ou avec un journal, ne m’a pas aidée !
Tu sais, on dit parfois d’un enfant “Ah je le vois pas autant que toi qu’il grandit, parce que je le vois tous les jours !”.
C’est à peu près ce qui m’est arrivé.
Le suivi de ses activités comme récompense et repère
Le simple fait de cocher ce que l’on a fait, et ce que l’on n’a pas fait, apporte une grande satisfaction. Découper les tâches d’un projet permet de se voir avancer. Qu’ils soient professionnels ou personnels, nous avons tous des projets à avancer. Et de ne rien suivre, j’avais tout simplement déformé ma notion du temps qui passe. Alors que j’avais pris l’habitude depuis plusieurs années de tout noter, l’absence de ce suivi m’a simplement fait croire que rien n’avançait.
Pourtant, si je regarde concrètement le déroulement de mes journées… j’en ai fait des choses !
Délaisser ce qui comptait le plus
À vouloir faire sans compter ce qui me semblait prioritaire, et sans réellement avancer autant que je le voulais, j’ai encore plus culpabilisé que d’habitude.
Il faut se souvenir que je suis un peu stupide sur la notion de donner la priorité à ce qui me fait du bien. J’ai même arrêté un temps de profiter de mon statut de freelance, m’acharnant sur des horaires de bureau… alors que je sais pourquoi que je n’ai pas une endurance intellectuelle aussi longue !
Alors que faire ?
Je recommence à entrecouper mes journées de travail par mes projets personnels, un peu de sport (j’essaie d’apprendre à nager le crawl !), ou tout simplement céder à l’envie de lire un magazine, ou écouter un livre.
Je n’hésite pas à regarder la dernière vidéo Youtube de Robin Sealark entre deux tâches, et cela me fait du bien.
Pourquoi culpabiliser pour quelque chose qui m’est, dans la finalité bien plus utile et saine, que l’acharnement ?
On en parlera dans quelques semaines, pour voir si je n’ai pas re-sombré dans le surmenage idiot. Heureusement j’ai mes amis géniaux qui m’apaisent et m’emmènent faire des choses chouettes pour profiter des déplacements. Les photos sont dispersés dans ce billet !
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